Top des 10 idées reçues sur le métier de HSE.

Top des 10 idées reçues sur le métier de HSE.


10 DES IDÉES REÇUES SUR LES HSE

Des idées reçues, il en existe pour n’importe quoi.

Des préjugés, tout le monde en a et c’est aussi le cas dans les secteurs professionnels. 

Et comme Protac by Prodways est spécialisée dans les protections auditives sur-mesure à destination des professionnels, on a décidé de vous en présenter 10 concernant les responsables hygiène et sécurité

Vous vous en doutez bien, la plupart sont fausses. On va déconstruire chacune des idées reçues afin de démêler le vrai du faux. 

#1 Les HSE passent tout leur temps au bureau !

C’EST COMPLÉTEMENT FAUX !

Au contraire, les HSE ne sont quasiment jamais dans leur bureau… 

Finalement, l’abréviation HSE signifie, “Hygiène, Santé et Environnement”. Être chargé de prévention HSE, c’est s’occuper de 3 pôles à la fois et parfois même plus. 

Les HSE sont de vrais “couteaux Suisse” et se doivent d’être présent sur tous les fronts ! 

Ils ont la lourde responsabilité de réduire et de prévenir au maximum les risques d’accidents et les maladies professionnelles. Si un accident arrive, il sera forcément jugé comme en partie responsable.

Les responsables HSE sont des salariés très recherchés du fait d’une réglementation de plus en plus stricte, ce qui demande à ce que les personnes en charge de ce poste soient très compétentes et pédagogues.

Donc bien évidemment non, les HSE ne passent pas tout leur temps au bureau !

#2 Les HSE sont perçus comme les méchants flics de l’entreprise !

C’EST VRAI MAIS, SOYEZ INDULGENTS !

Avec les HSE, c’est le retour à l’adolescence, comme quand papa et maman nous disaient quoi faire et comment le faire. 

“Hé toi, mets tes lunettes !”, “Tes gants Franck, steuplé !”, 
“Mets tes protections auditives !”

Bref, les HSE peuvent paraître embêtants, mais sans eux, travailler en toute sécurité serait presque impossible, ils assurent la sécurité de leur collaborateur afin qu’ils puissent, chaque jour, retrouver leur famille en parfaite santé. Et pour ça, il faut les applaudir. 

Les HSE sont peu appréciés pour leur statut de “méchants flics”. Certes, mais seule une poignée d’irresponsable, mal informé sont d’accord avec ce point. Le métier de responsable hygiène et sécurité est un métier très noble qui valorise, préserve et protège la vie humaine par ses plans d’actions préventifs et correctifs au sein des entreprises.

#3 Les HSE ne bossent qu’à l’approche des audits !

FAUX, FAUX ET FAUX !

On pourrait le croire, mais les audits ne sont pas les seules raisons qui poussent les HSE à fournir un travail carré. 

Les HSE doivent veiller chaque jour à la sécurité et à la santé des salariés et cela requière une grande habilité qui ne peut pas être négligé, au risque d’en avoir lourd sur la conscience à cause d’un accident, d’être sanctionné pour  ffƒgrave et de perdre son job par la même occasion !

On peut donc en déduire que les HSE ne se mettent pas uniquement à travailler à l’approche des audits. Pour eux, ce n’est qu’une étape de plus à passer parmi tant d’autres.

#4 Pas besoin d’être pédagogue pour devenir HSE !

C’EST ARCHI FAUX !

Sachez déjà que le métier de HSE est accessible après une formation diplômante spécialisée dans le domaine de l’environnement, jusqu’au Bac +5 avec plusieurs spécialisations au choix. 

Sans parler de diplômes, il faut évidement pouvoir tenir le rôle de prescripteur et être en capacité de réagir rapidement, ce qui n’est pas donné à tout le monde. 

Devenir HSE requiert des compétences spécifiques dans le secteur de la santé, l’hygiène, la sécurité et l’environnement. Son apprentissage doit passer des enseignements dans les domaines suivants : scientifiques, biologiques, techniques, juridiques et humaines.

Il faut bien prendre en compte qu’il ne s’agit pas simplement de commander des équipements de protection puis de se tourner les pouces. 

Le HSE est avant tout pédagogue, réactif et à l’écoute de ses collaborateurs. Il sait faire preuve d’autorité quand il le faut, instaurer le dialogue et l’échange avec ses pairs et il est doté d’un fort sens de l’organisation et de l’analyse. 

#5 Les HSE ont du temps à tuer !

FAUX ! THEY’RE TOO MUCH BUSY ! (Ils sont super occupés)

Pour reprendre la première idée reçue, le HSE doit gérer 3 pôles à la fois et il faut bien avouer que ce n’est pas une mince affaire. 

Garantir l’hygiène, la santé et la sécurité au sein de l’entreprise est un travail titanesque au quotidien. C’est pourquoi le post de HSE demande des qualités organisationnelles pour une bonne répartition des tâches dans chaque secteur dédié. 

Les caractéristiques environnementales ont aussi une importance majeure dans la démarche du HSE. Elle ne doit pas être négligée pour la simple et bonne raison que sans un environnement sain, les éléments bruyants et polluants peuvent facilement atteindre et affecter la santé des salariés.

Alors non, les HSE n’a pas du tout de temps à tuer. À l’inverse, on pourrait plutôt dire qu’ils leur en manquent. Pour le HSE, veiller à la santé et à la sécurité de ses collaborateurs est un engagement à plein temps.

#6 Les HSE mettent en place des actions sans suivi régulier.

SO WRONG ! (tellement faux)

L’objectif du HSE est de mettre en place des actions efficaces et durables. S’il n’y a pas de suivi régulier, cela signifie que les actions ont été mises en place pour rien. 

Également, lorsque l’entreprise investie dans des protections, la mission du HSE est de trouver le moyen d’amortir au maximum les aménagements collectifs et les équipements individuels afin de les conserver le plus longtemps possible pour ne pas avoir à effectuer régulièrement de nouveaux achats.

Par la suite, les HSE doivent donc veiller à ce que les équipements individuels soient correctement portés par les employés, sinon à quoi bon commander des EPI si c’est pour les laisser dormir au fond du placard…

Mettre en place des actions avec suivi régulier est une des missions principales du HSE !

#7 Les HSE sont tellement obsédés par les chiffres qu’ils s’en déconnectent du terrain. 

CE N’EST PAS VRAI !

Les HSE définissent un plan d’action sécurité à l’approche de la nouvelle année qu’ils vont s’efforcer de mettre en place et de respecter rigoureusement au quotidien.

Le hic, c’est que dans l’inconscient collectif, ce même plan d’action est extrêmement rigide, non modulable, non modifiable. Les HSE l’appliquent sans possibilité d’adaptation à des situations concrètes sur le terrain par exemple. Ils ne s’intéressent qu’aux chiffres et aux résultats obtenus par le biais de leur action sans prendre le temps de vérifier sur le terrain que les actions soient pertinentes et adaptées aux besoins réels des collaborateurs.

Attention spoil alert, ce n’est pas du tout comme ça que ça se passe. 

Comme nous l’avons vu plus haut, les HSE partagent leur temps entre bureau et terrain.
Ce sont d’ailleurs les plus à même de faire le lien entre le terrain et la direction car ils vivent presque au quotidien la réalité de leur collaborateur avec qui ils échangent de façon hebdomadaire si ce n’est au quotidien pour avoir des remontées d’informations concrètes.

En fonction des retours récoltés, ils avisent et modifient leur plan d’action sécurité afin de le rendre le plus concret et proche de la réalité possible. L’intérêt est de servir la sécurité des salariés avant tout et non pas de produire des statistiques attrayantes menant à terme à une baisse de la vigilance de l’ensemble des collaborateurs. 

Le confort mène irrémédiablement à un sentiment de confiance qui engendre forcément une baisse de la vigilance pouvant conduire à terme à un accident. C’est pourquoi il est nécessaire de rester en alerte et d’être vigilant à ce qui nous entoure. 

#8 Les HSE ne prennent pas le temps de bien choisir les EPI

TELLEMENT FAUX !

Les HSE ont pour obligation de choisir des aménagements et équipements de qualités, qui respectent les normes CE (Certification Européenne). 

En revanche, les HSE doivent tenir compte du budget équipement qui leur est attribué pour l’année. Pour rentrer dans les dépenses, il est nécessaire de bien choisir les équipements en fonction des besoins ainsi que du rapport qualité/prix.

Pour les HSE, il est important d’établir un plan où ils devront dans un premier temps, analyser les besoins et justifier chacune de leurs propositions. Entreront en ligne de compte l’utilité, le coût, la quantité, la qualité ainsi que l’amortissement, avant de pouvoir passer à l’achat des équipements et des EPI. Sans ce plan élaboré, la gestion du budget aménagements collectifs et des équipements individuels ne pourront être efficace à 100%.

Vous l’aurez compris, le choix des EPI reste primordial parmi les diverses missions du HSE.

#9 Les HSE n’ont que faire des démarches environnementales


C’EST COMPLÈTEMENT FAUX !

La vérité, c’est que les critères environnementaux sont sous-côtés par rapport à ceux de la santé et de la sécurité

Mais ce n’est pas seulement ça. Les HSE savent qu’ils tiennent un rôle très important dans la démarche environnementale de leur entreprise notamment dans le processus de sélection des équipements et des EPI, il est important que ces derniers respectent un cahier des charges strict.

En effet, dans le cadre du travail, l’hygiène environnementale à une importance cruciale puisqu’elle permet avant tout d’évaluer et d’identifier les risques sur notre santé afin de les anticiper. 

Par conséquent, les démarches environnementales ont un réel intérêt pour les HSE.

#10 C’est toujours la faute des HSE

C’EST CE QU’ON PEUT PENSER, MAIS C’EST FAUX !

Les HSE doivent faire en sorte de protéger au mieux les salariés en animant des ateliers de préventions dans le but de les former sur les éventuels dangers, puis à la suite de cela, les équiper en EPI

Évidemment, les HSE doivent sur le long terme, veiller à ce que les actions mises en place soient respectées et que les EPI soient portés.

En revanche, les HSE ne peuvent pas être systématiquement présent pour vérifier si les procédures sont respectées et ils ne peuvent pas forcer les salariés à porter les équipements de protection individuel et à suivre les consignes pendant leur absence. 

S’il y a refus d’obtempérer et qu’un accident survient, les salariés ne portant pas les EPI seront considérés comme étant en tort et pourront être sanctionnés pour faute grave. 

Assurément non, lorsqu’un accident arrive et que les consignes n’ont pas été respectées correctement, ce n’est pas toujours la faute des HSE !

Retour
Pas encore prêts à vous équiper ?

Nous écrivons aussi des articles de qualité sur la santé, sécurité au travail, le tout avec une pointe d’humour ! Ne perdez-rien de notre contenu en vous inscrivant à notre nouvelle newsletter !